2024 – 2025 : PÈLERINS D’ESPÉRANCE

2024 – 2025 : PÈLERINS D’ESPÉRANCE

2024 – 2025 : PÈLERINS D’ESPÉRANCE

Le 24 décembre, le Pape François ouvre l’année sainte, marquant l’anniversaire de la naissance de Jésus. Pour nous aider à bien vivre cette année, le dimanche 5 janvier 2025, en la fête de l’Epiphanie, nous présenterons de manière détaillée les diverses propositions de la paroisse, du doyenné de Brest, du diocèse pour vivre cette année sainte.


L’année qui s’annonce est pleine d’incertitudes ; voilà, justement, pourquoi le thème de cette année jubilaire nous interpelle : « PÈLERINS D’ESPÉRANCE », parce que, écrit le pape : « « l’humanité ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais elle s’oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire » (bulle d’indiction.) Dans cette simple phrase, il est question de déplacement (l’humanité se dirige vers…) et d’espérance (rencontre avec le Seigneur de Gloire).


Le pèlerin, c’est celui qui se déplace vers un lieu saint, nous dit le dictionnaire. Pour les chrétiens, le lieu saint c’est le lieu de la présence du Seigneur. Le ou les pèlerinages sont des temps essentiels d’une année sainte.


En méditant les Évangiles des fêtes du temps de Noël, je réalise que le premier à se déplacer fut Dieu lui-même avec Marie et Joseph. Le lieu de la présence de Dieu sera le sein de Marie, la « mangeoire » qui servira de berceau, le Temple lorsqu’il aura 12 ans, sa famille à Nazareth, avant sa vie publique avec ses disciples et toutes les rencontres de l’Evangile. On se déplace beaucoup dans l’Evangile. Ils ont accueilli l’espérance apportée par Jésus, et beaucoup sont devenus témoins de cette espérance : « les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu » (Luc 2- 20).


On parlera donc beaucoup de pèlerinages : pour une journée, une semaine, à Brest, à Sainte Anne d’Auray, à Lourdes, à Rome etc… Ceux qui ne pourront se déplacer ne seront pas oubliés. Dans les pardons bretons on avait à cœur d’apporter un souvenir du pardon, parfois un bout de gâteau breton ! Les pèlerins de Lourdes rapportaient de « l’eau de Lourdes » ou écrivaient une carte. Ils avaient une pensée pour ceux qui restaient à la maison. Ce geste symbolisait que le pèlerin devait rapporter son témoignage de prière et d’espérance, le meilleur des cadeaux.


Et si en ce temps de Noël et de fêtes de fin d’année, nous vivions déjà nos déplacements familiaux en « pèlerins d’Espérance » ? En allant vers les autres, et en les accueillant, nous allons à la rencontre du Seigneur. Comment ne pas penser à ceux qui ne peuvent se déplacer (malades, personnes isolées), ils recevront le cadeau de notre présence et eux-mêmes pourront devenir pèlerins d’espérance. Voir l’extrait de la Lettre du Pape.

Bon Noël et bonne année sainte.


Père François Calvez, curé