Histoire Chapelle ND du Bon Port

Les premières traces d’une activité religieuse sur le site actuel de la chapelle remontent à 1449 sous le nom de « trêve de Tréninez« , ce qui signifie probablement « trêve de Saint-Ignez » (Saint Ignace d’Antioche). La trêve désigne, en Bretagne,  avant la Révolution, un quartier d’une paroisse.
En 1635, elle devient trêve du prieuré des Sept-Saints, dépendant de la paroisse de Brest, avant d’être cédée en 1681 à la commune de Lambézellec. C’est à cette date qu’y sont affectés des prêtres résidents qui se plaignent tous du caractère insalubre du presbytère local !

En 1721 le nom Saint-Marc apparait, mystérieusement accolé à celui de Saint Ignace.
Et tout aussi mystérieusement, à partir de 1789, seule l’appellation Saint-Marc demeure !
La trêve devient paroisse à part entière et vit au rythme des grands événements historiques :
arrestation du curé pendant la Révolution, grande « fête de l’Empereur » en 1813.

Mais l’église menace ruines et l’abbé Cocaign la restaure vers 1838. En 1862, la société des Chemin de Fer achète une partie du cimetière pour construire la voie ferrée « Paris-Brest ». La paroisse s’étend, le bâtiment se révèle trop petit et mal entretenu. La même année (1862), il est décidé de construire une nouvelle église sur un terrain donné, plus haut, où se situe désormais le « centre bourg ».

En 1873, elle prend le nom de Chapelle Notre-Dame du Bon Port, car les pêcheurs sont encore nombreux à fréquenter l’anse aux pieds des falaises. Cette anse sera remblayée dans les années 1970 (polder) repoussant le bord de mer à plusieurs centaines de mètres.

Classée monument historique en 1932, endommagée pendant le siège de Brest en 1944, restaurée en 1957, la chapelle accueille maintenant chaque année les paroissiens pour les célébrations de l’Ascension et de l’Assomption.

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La bannière de « Mission 2012 » avait mis en valeur ce patrimoine !